1. |
Ordure Alpha
09:35
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Nos maux ne trompent pas
Symptômes post-trauma
Tant de temps à morfler
Comme des chiens, comme des soldats
Nos blessures ne mentent pas
Trophées de nos combats
Tout ce temps à morfler
Comme des chiens, comme des soldats
Une vie d’ordure à stagner tout en bas,
Un vide-ordure au bout de cette voie,
Une vie d’ordure à stagner au plus bas,
Un vide-ordure comme unique choix
Ruiné, épuisé, quand je rêve c’est pour sombrer
Broyé, lessivé, quand je me lève je me sens chuter
Crevé, défoncé, quand je rêve c’est pour oublier
Ereinté, esquinté, quand je me lève je me sens basculer
Rendez-moi la rage de vivre
Dans cette fange quelle voie poursuivre ?
Amas graisseux, dégénérés, bâtards et gueux, fous ulcérés
L’univers métastasé a fait de nous ce que l’on est
On a tout fait de notre mieux, on a toujours tout échoué
L’univers est cancéreux, nous en sommes les héritiers
L'ordure nous absorbe, on survit sous sédatifs
L'ordure nous tend la corde, je sens que j’abdique
L'ordure nous phagocyte, dans sa course erratique
L'ordure nous parasite, je sens que j’abdique…
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2. |
Cour Bestiale
10:06
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Programmé pour être nuisible
Prédateur, corps combustible
Incarné et insensible
Je sens déjà ma nouvelle cible
Programmé pour être nuisible
Agresseur, corps corruptible
Incarné et intangible
J’écrase déjà ma nouvelle cible
Je rêve de corps sous vide
Je rêve de charniers fétides
Je rêve de grands génocides
De désastres qui coincident
Comment se défaire de cette emprise ?
De ce monstre qui me vampirise ?
De cette spirale qui m’épuise ?
De ces insectes qui me colonisent ?
Je sens le venin circuler dans mes veines
Je sens le malin briser toutes mes chaines
Je sens le va-et-vient des rats et des hyènes
Je ne sens plus rien capitale est ma peine
Comment se défaire de cette emprise ?
De ce monstre qui me vampirise ?
De cet enfer qui me convoitise ?
De cette laideur qui me galvanise ?
Comme une bête
Adopte les, comme des bêtes
Adapte toi, comme une bête
Libère les, comme des bêtes
Libère toi, comme une bête
Laisse les te consumer
laisse les être rois
Laisse les te guider
Laisse les faire la loi
Laisse les tout dévorer
Laisse les choisir la proie
Laisse les tout consumer
Laisse les répandre l’effroi
Laisse les… Laisse les… Laisse les prendre le contrôle
Laisse les… Laisse les… Laisse les écrire ton rôle
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3. |
Uniformol
09:07
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Un champ de bataille sans refuge ni saison
Un sinistre segment sans relief ni horizon
Une perspective sans fond ni point de fuite
Une vie infâme sans épilogue sans suite
Un tunnel sans lueur scialytique qui brille au loin
Un entonnoir sculpté en forme de surin
Une guillotine au bout de ce putain de chemin
Nos têtes alignées au générique de fin
Un dernier refuge, une dernière faille
Un dernier déluge pour noyer le bétail
Une dernière purge, une dernière bataille,
Un dernier subterfuge pour couler tes ouailles
Un dernier sacrifice, une dernière entaille
Un dernier office pour souiller tes cobayes
Une dernière cicatrice, une dernière victuaille
Un dernier supplice, un revers de médaille
Tout est uniforme, tout baigne dans le formol
Tout est uniforme, on se mutile sous nos camisoles
Tout est uniforme, tout baigne dans le vitriol
Tout est uniforme, carburant de cette Nécropole
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4. |
Demain Charogne
12:57
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Je me terre dans cette fosse septique
Six pieds sous terre, apoplectique
L’égo par terre, le teint hépatique
Sous cathéter, cadavérique
Je saigne en vain, ruine en sursis
Je fixe la seringue, paralysé
Je me vautre sans fin, larve endurcie
Je fixe le flingue, déterminé
Je ne sens plus rien, je suis vidé
Je suis orphelin, abandonné
Je porte sans soutien, prêt à céder
Je ne sens plus rien, suis-je déjà décédé ?
Comment stopper l'hémorragie ?
Quand tout semble guider vers le fusil
Pourquoi cultiver l'acrimonie ?
Je veux tout effacer, chasser le désir
Sortir de cette torpeur
Occire toute la laideur
Sortir de ce bunker
Survivre à cette horreur
La lame caresse mes veines, c'est magnétique
La lame efface mes peines, c'est thérapeutique
La lame embrasse mes veines, c'est cathartique
La lame soulage mes peines, c'est presque érotique
La lame caresse mes veines
J'ouvre mon coeur à coup de scalpel
Les larmes sont parfaitement vaines
Je sonde un ailleurs à coup d'opinel
Je suis prêt, prêt à partir, fondre et moisir hors de ce faux paradis
Je suis prêt, prêt à mourir, plus rien ne me retient dans ce foutu taudis
Je suis prêt, prêt à subir, les limbes éternels et la foudre divine
Je suis prêt, prêt à chérir, les limbes éternels et la foudre divine
Je suis prêt, prêt à périr, me morfondre à l'infini sous ces astres endoloris
Je suis prêt, prêt à croupir, me livrer à l'inertie dans le vide sans limite
Je suis prêt
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